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Wallraff, Martin ORCID logoORCID: https://orcid.org/0000-0003-1085-8601 (15. Dezember 2019): Gélase de Césarée. Un historien ecclésiastique du IVe siècle. In: Revue des sciences religieuses, Bd. 92, Nr. 4: S. 499-519

Volltext auf 'Open Access LMU' nicht verfügbar.

Abstract

Gelasius of Caesarea is a historically well-attested figure. In the second half of the fourth century, he was bishop of the same see as Eusebius, the “father of Church history.” Like his famous predecessor, Gelasius was active as a theological writer, although no work of his survives in its entirety. His Church History is of particular interest—it is the earliest known continuation of Eusebius. Large parts of the work can be reconstructed on the basis of its use by later authors. The evidence is, however, complex because in most cases Gelasius is not quoted by name. These problems cannot be resolved by inventing a new, artificial figure (“Ps.‑Gelasius”), writing in the middle of the fifth century, as suggested by Peter Van Nuffelen in a 2002 article. A critical edition of the material in question has recently been published, and it can now be shown that the simplest explanation continues to be an attribution to Gelasius of Caesarea, the Church historian of the fourth century.

Abstract

Gélase de Césarée est une figure historique bien attestée. Dans la seconde moitié du ive siècle, il a occupé le siège épiscopal qui avait été celui d’Eusèbe, le « père de l’histoire ecclésiastique ». Comme son illustre prédécesseur, Gélase fut un auteur théologique, bien qu’aucun de ses écrits ne soit conservé en entier. Son Histoire ecclésiastique présente un intérêt particulier — c’est la plus ancienne continuation connue de celle d’Eusèbe. Une partie non négligeable de l’œuvre peut être reconstruite à partir de son usage par des auteurs postérieurs. La situation est complexe, cependant, car dans la plupart des cas Gélase n’est pas cité nommément. Pour résoudre ces problèmes, rien ne sert d’inventer une figure nouvelle et artificielle (« Pseudo‑Gélase »), écrivant au milieu du ve siècle, comme l’a proposé Peter Van Nuffelen dans un article publié en 2002. Les matériaux en question ont récemment fait l’objet d’une édition critique et l’on peut désormais montrer que l’explication la plus économique reste leur attribution à Gélase de Césarée, l’historien ecclésiastique du ive siècle.

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